Forum de Bangui

4-11 mai 2015 – Le Forum National de Bangui (FNB)
Ouvert le 4 mai au siège du Conseil National de la Transition (CNT), le Forum National de Bangui a vu la clôture de ses travaux, le 11 mai. Le Forum a servi pour créer la dynamique nécessaire à l’aboutissement du processus de paix et de réconciliation nationale et poser les bases d’un nouveau contrat social entre toutes les composantes du peuple centrafricain à travers des solutions consensuelles, globales et durables aux difficultés que traverse le pays. Les recommandations du fórum de Bangui sont entre autres les suivantes:
– le report des prochaines élections (prévues en juin-juillet) après concertation entre l’Autorité nationale des élections (ANE) et d’autres institutions,
– la saisine de la conférence des chefs d’États de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) pour la prolongation de la transition,
– le maintien des hautes autorités de la transition jusqu’aux élections.
– la lutte contre l’impunité,
– une Commission vérité, justice et réconciliation, ainsi que des comités locaux de paix et de réconciliation doivent être mis en place,
– la création d’une commission d’enquête sur les crimes transfrontaliers, notamment ceux de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA).
Les Accords parallèles du Forum National de Bangui (BNF)
En marge du Forum National de Bangui, des accords ont été signés entre le gouvernement centrafricain et des représentants de dix groupes armés:
– un accord d’engagement pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation des enfants dans les conflits armés a été signé le 5 mai 2015.
– un Pacte Républicain et un Accord de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (DDRR) ont été signés, le 10 mai 2015.

4 avril 2015 – Le Chef d’État de Transition organise le Forum de Bangui
Le Chef d’État de Transition vient de signer trois décrets pour créer le Comité technique d’organisation du Forum national de Bangui, désigner les membres dudit comité, et créer la présidence du comité technique. Le Comité est présidé par un coordonnateur général, Jean-Jacques Demafouth, ministre conseiller chargé des Relations avec les forces internationales, et deux coordonnateurs adjoints : Jeannette Dethoua, ministre de la Réconciliation nationale et Nicolas Grekoyamet Gbangou, représentant des confessions religieuses.

1er avril 2015 – Le Forum de Bangui prévu du 27 avril au 4 mai prochain
Le Forum de Bangui est attendu du 27 avril au 4 mai prochain a déclaré le porte-parole de la commission préparatoire du forum, Raymond Adouma. Pour Adouma, le message des consultations à la base est clair : « il n’y aura pas d’amnistie », les responsables des graves crimes seront poursuivis. Adouma a confirmé par ailleurs la participation des représentants de tous les groupes armés, Anti-balaka et Séléka.

21 janvier 2015 – Forum de Bangui : Déclenchement des consultations populaires
Ces consultations populaires sont des enquêtes réalisées par des facilitateurs au niveau national. Ces consultations ont le but de connaître les besoins réels du peuple centrafricain afin qu’ils puissent être examinés pour discussion dans le prochain Forum de Bangui.

7 janvier 2015 – La Commission préparatoire du Forum de Bangui se mette au travail
La Présidente Catherine Samba-Panza a nommé par décret nº 15.004 du 7 janvier 2015 les 22 membres de la Commission préparatoire du Forum national de Bangui avec l’appui technique du Centre pour le Dialogue Humanitaire (CDH). Les personnalités dont les noms suivent ont été nommées représentants de leurs institutions pour siéger à la Commission Préparatoire du Forum National de Bangui :
Présidence de la République :
1. Mme Antoinette MONTAIGNE, conseiller en Communication et porte parole de la Présidence ;
Conseil National de Transition :
2. M. ldriss SALAO
Gouvernement :
3. Mme Jeannette DETHOUA, ministre de la Réconciliation nationale, du Dialogue politique et de la Promotion de la culture civique ;
4. M. Victor WAKE, ministre de la Communication, Associations et Partis Politiques ;
5. M. Etienne MALEKOUDOU ;
6. M. Rigobert VONDO ;
7. M. Raymond ADOUMA ;
8. M. Daniel NZEWE ;
Groupes armés :
9. M. Régis NGBENZI ;
10. M. Dieu Béni Christian KIKOBE ;
11. M. Hamat MALMAL ;
12. M. Jacob MOKPEM BIONLI ;
Réfugiés :
13. M. Abdoul Nassir Mamadou BELLO ;
Société Civile :
14. M. Jean-Jacques MATAMALET ;
Plateforme des Confessions Religieuses :
15. GREKOYAMET GBANGOU, Pasteur ;
Organisations de la Jeunesse :
16. M. Jean Félix RIVA
Organisations des femmes :
17. Mme Cécile GUERET-SEREGUET ;
18. Mme Hadja Asta MOUSSA ;
Diaspora Centrafricaine :
19. M. Guy Simplice KODEGUE ;
Personnalité Indépendante :
20. Mme Emilie Béatrice EPAYE ;
FaciIitateurs Internationaux :
21. M. Michel BONDOMA ;
22. M. Aurélien MBOUBI-KOULOUBI.

26 décembre 2014 – Feuille de route mise à jour par le Gouvernement Kamoun
Le Conseil National de Transition (CNT) vient d’adopter la mise à jour de la Feuille de route de la Transition présentée par le Gouvernement du Premier Ministre Mahamat Kamoun. La Feuille de route révisée se présente axée sur 4 piliers :
– Pilier 1 : politique et gouvernance ;
– Pilier 2 : restauration de la sécurité et consolidation de la paix ;
– Pilier 3 : relance économique ;
– Pilier 4 : assistance humanitaire.
L’une des priorités de la nouvelle Feuille de route est l’agenda du chronogramme électoral de la Transition : le Forum de Bangui d’ici février 2015, le referéndum sur la nouvelle constitution en mai 2015, le premier tour des élections présidentielle et législatives en juillet 2015 et le second tour au mois d’août 2015.

23 décembre 2014 – Pourparlers de Nairobi : le signal du départ pour le Forum de Bangui
Sous l’égide du Médiateur dans la crise centrafricaine, le président du Congo, Denis Sassou Nguesso, des négotiations se sont tenues à Nairobi (Kenya) dans la perspective du Forum de Bangui. L’ancien président centrafricain Michel Dojotodia accompagné de Nourredine Adam, le vice-président de l’ex-Seleka et de Moustapha Saboun, coordonateur principal du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) et sa suite sont arrivés à Nairobi après son rencontre avec le président Sassou Nguesso à Brazzaville. Les négotiations se déroulent principalement avec les répresentants de l’ancien président François Bozizé, en attendant l’arrivée d’autres acteurs de la crise centrafricaine.

11 novembre 2014 – L’Autorité Nationale des Élections propose un calendrier électoral 2015 révisé
Le G8 (ex GIC-RCA) a entériné le calendrier révisé proposé par l’Autorité Nationale des Élections (ANE) qui a introduit la tenue simultanée d’élections présidentielle et législatives à deux tours entre juin et juillet 2015. Le G8 a également entériné la tenue d’un dialogue de réconciliation national à Bangui au plus tard en janvier 2015.

6-7 novembre 2014 – II Atelier de Bangui: les règles du jeu démocratique
Un deuxième atelier préparatoire au Forum de Bangui s’est tenu du 6 au 7 noviembre 2014 à l’Hôtel Ledger Plaza de Bangui. L’atelier faissait suite au Ier Atelier de Bangui tenu du 10 au 12 de juin 2014 au même endroit. Le II Atelier de réflexion préparatoire au Forum de Bangui à mobilisé 56 participants composés d’experts nationaux, d’experts internationaux, de représentants de la société civile, d’ONGs nationales et internationales. Le but de l’assise était de discuter et préparer les règles qui devront présider à l’organisation et à la tenue du Forum de Bangui.

22 août 2014 – Une ministre pour le Dialogue politique
Le premier ministre Mahamat Kamoun nomme son premier gouvernement, et nomme Jeannette Déthoua au poste de ministre de la Réconciliation nationale, du Dialogue politique et de la Promotion de la culture civique.

21-23 juillet 2014 – Forum pour la réconciliation nationale et le Dialogue politique (Forum de Brazzaville)
Sur la base des Conclusions du Sommet de l’Union Africaine (UA) de Malabo du 27 juin 2014, le G8-RCA a convenu la tenue à Brazzaville du Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique centrafricain (Forum de Brazzaville), qui a pour objectif de faire taire les armes et d’ouvrir la voie à un dialogue politique inclusif inter-centrafricain [Forum de Bangui].

26-27 juin 2014 – 23ème Sommet de la Union Africaine: feu vert pour un dialogue politique inter-centrafricain
Le sommet de Malabo a été marqué par une réunion en marge qui a rassemblé les chefs d’État d’Afrique centrale à propos de la situation en Centrafrique. La réunion a fixé la feuille de route pour dialogue politique national [Forum de Bangui].

18-19 juin 2014 – Forum d’Oslo (Norvège)
Le Chef d’État de la Transition, Mme. Samba-Panza est attendue en Norvège les 18 et 19 juin prochain pour prendre part au Forum d’Oslo sur la médiation dans la résolution des conflits.

10-12 juin 2014 – Ier Atelier de Bangui : vers un dialogue politique national
Atelier de consultation préparatoire à la reprise d’un dialogue politique national. Avec l’appui de l’Union Européenne (UE), à travers le projet ERMES (European Resources for Mediation Support) et du Centre pour le Dialogue Humanitaire (CDH),  trente-trois personnes venues des partis politiques, confesions religieuses, cabinet présidentiel, Conseil National de Transition, primature, milice anti-balaka, ex-Séléka, société civile, et médiation internationale.

2 comments on “Forum de Bangui
  1. bello ousmane dit :

    nous les refugies centrafricains a nyala au soudan nous constatons que le gouvernement de transition a travers son ministre de la reconciliation nationale du dialogue politique et de la promotion de la culture civique avait envoyer des delegation dans des pays comme cameroun,tchad,congo,rdc…ou il existe de refugies centrafricains.nous les refugies centrafricains de nyala au soudan avaient constates que le gouvernement de transition nous a oublie nous le refugies centrafricains de nyala au soudan nous vous demendons de prendre part de forum de bangui car nous avons des choses a dire et des solutions a apporte pour la paix dans notre cher et beau pays la rca

    le president des refugies centrafricains de nyala au soudan:
    BELLO OUSMANE
    telephone:00249904974881 / 00249112268740

    email:bellokaou@gmail.com

  2. Saturnin NGOUKA dit :

    DECLARATION DE LA COORDINATION DES PARTIS POLITIQUES POUR LE FORUM DE BANGUI

    Le samedi 02 mai 2015,22 partis sur les 68 légalement reconnus se sont réunis dans le but d’examiner les questions fondamentales auxquelles les centrafricains invités au Forum de Bangui doivent répondre, afin de jeter les bases saines d’une ère nouvelle. Parmi ces questions, nous avons retenu celle de la perspective d’un nouveau report des élections.

    En effet, la transition prendra fin le 17 Aout 2015. Or, selon toute vraisemblance, les élections sensées sanctionner la fin de la transition ne pourront être organisées à bonne date.

    L’une des tâches essentielles assignées au gouvernement de transition, à côté de celle du retour de la quiétude et de la cohésion sociale, était justement l’organisation d’élections libres, transparentes, crédibles et démocratiques.

    Des élections susceptibles de mettre sur pied des institutions légitimes capables de travailler à la reconstruction du pays et à la réconciliation entre tous les centrafricains, quelle que soient leur religion et leur origine ethnique.

    Lorsque Mme Samba-Panza a été choisie par le Conseil National de Transition, elle a suscité beaucoup d’espoir. Elle succédait à un régime incompétent, sanguinaire, ayant causé beaucoup d’assassinats.

    Soutenue par la communauté internationale représentée à Bangui qui n’avait pas hésité à menacer les conseillers nationaux, c’est à dire le corps électoral, de couper les vivres à la RCA si dame Samba Panza n’était pas choisie, le peuple se mit à espérer.

    Hélas, l’espoir fut de très courte durée. Auréolée d’un prestige injustifié et inespéré, fêtée par la terre entière comme l’espoir de tout un peuple, elle finit par se croire dépositaire de la légitimité populaire.

    Elle mettrait en place un gouvernement de technocrates pour changer le pays. Le peuple finit par se rendre compte que tout cela n’était que la poudre aux yeux. La préoccupation essentielle apparut au grand jour: placer des parents et amis, qu’ils soient retraités ou pas, aux postes les plus juteux, s’enrichir le plus rapidement possible, de manière éhontée, alors qu’on nous assurait que la gouvernance Samba Panza allait être un modèle.

    Un exemple parlant, ce fut le Don Angolais ou elle finit par avouer.

    Aujourd’hui, les centrafricains sont face à leur destin. Les partis politiques, majoritairement, ont décidé souverainement, de prendre leurs responsabilités. Pour justifier leur mise à l’écart, on les a désignés à la vindicte populaire comme responsables de tous les maux de la République.

    Certes, les partis politiques nesont pas exempts de reproches. Ils ont géré le pays et ont parfois été manipulés. Il y en a encore aujourd’hui, véritables rapaces à l’affut des coups bas.

    Mais l’écrasante majorité des partis a décidé de prendre ses responsabilités. Les partis politiques constatent que depuis le choix de Mme Samba Panza comme chef de l’État de transition,c’est la société civile qui dirige la RCA

    Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette représentante de la sociéte civile a failli à sa mission, lamentablement d’ailleurs, battant tous les records d’enrichissement, alors que les centrafricains meurent de faim sur les sites de déplacés et que nos enfants sont abusés sexuellement, dans l’indifference totale de son gouvernement.Se considérant désormais comme l’élue de Dieu, elle brille par l’arrogance et le clanisme.

    Alors qu’elle était censée choisir un premier ministre de consensus suite à la signature des Accords de Brazzaville, elle prit ses protecteurs de cours et préfera choisir son beau frère, accessoirement Conseiller Spécial.

    Faut il rappeler ici que le président Kolingba, alors en quête de consensus, face aux contestations, avait choisi le général Maléndoma, puis Enock Derant Lakouè, opposants à son régime, comme premier ministres, pour rééquilibrer les institutions.

    Le président Patassé fit de même avec Ngoupandé, Bozizé de même avec Tiangaye. Résultat le pays n’a jamais été aussi divisé.

    Face à cet echec cuisant, ces scandales à répétition, et cette volonté de s’éterniser au pouvoir les partis politiques:

    -Constatant que les élections ne seront pas organisées dans les delais,

    -Constatant la gestion mafieuse, clanique et familiale du pouvoir

    -Constatant l’absence de consensus dans les prises de décision, alors que la Charte de transition consacre ce principe de gestion consensuelle.

    Nous, partis politiques:

    -Exigeons purement et simplement la démission de Cathérine Samba-panza

    -Demandons à toutes les forces vives de la nation, réunies dans les differentes entités de la république, de se réunir pour choisir très rapidement une forme de gouvernance inclusive pouvant nous permettre d’aller séreinement aux élections.

    -Mettons en garde les habituels maitres- chanteurs quant aux pressions, en affirmant qu’en cas de besoin, le peuple exercera son droit constitutionnellement reconnu, celui de faire grêve et de manifester.

    En définitive, personne ne saurait connaitre notre pays mieux que nous-mêmes. ce peuple avili, manipulé par certains pour s’entretuer doit désormais prendre ses responsabilités.

    Que Dieu bénisse la Centrafrique

    Le Coordonnateur des PPFB

    Joseh Bendounga

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